Comprendre la monnaie Cubaine
Il existe ici deux monnaies différentes, le CUP (la monnaie nationale des Cubains) et le CUC (la monnaie des touristes). Pour faire simple, 25 CUP correspondent à 1 CUC qui correspond à 1 euro. Plutôt facile, non ? Tout ce qui est un peu cher (bars, restaurants, hôtels, discothèque, taxi) est affiché en CUC, tandis que le reste est en CUP (marché de rue, petit resto de quartier). C’est un peu déroutant au début, et surtout cela me donnait encore plus l’impression d’être un pigeon de touriste.
Mais au final, si je veux aller dans un restaurant de quartier où les prix sont affichés en CUP, rien ne m’y empêche, tout comme acheter des fruits et légumes au marchand du coin. On peut payer en CUC et la monnaie sera rendu en CUP.
Prix de l’Alcool à Cuba
Si vous vous demandez combien coute l’alcool à Cuba, sachez qu’une bouteille de Rhum Havana coute 5 CUC en magasin, 10 à 25 CUC en discothèque. Un Mojito ou un Cuba Libre dans un bar coute rarement plus de 3 CUC. Une bière locale coute 1 CUC. Rien à voir avec les prix de l’alcool en Australie.
Où retirer de l’argent à Cuba ?
Dans les villes, il est possible de retirer de l’argent directement aux distributeurs ou dans les banques. Il arrive que les distributeurs soient à sec. Vous pouvez retirer exclusivement des CUC. Si vous désirez avoir des CUP (pesos), il faudra aller faire du change. Il n’est donc pas possible de faire du change EURO > Pesos. Il faut d’abord changer les euros en CUC puis les CUC en Pesos.
A la Havane, le bureau de change principal (Cadeca) se trouve rue Obispo. Il est possible de faire du change dans les hôtels. Les taux de change varient très peu d’un endroit à l’autre.
Attention : les cartes Américaines ne passent pas tout le temps dans les distributeurs. Je n’ai eu aucun soucis avec ma carte bleue française.
Retirer et faire du change à l’aéroport
Il y a un distributeur au niveau de l’aéroport également, ainsi que des bureaux de change qui acceptent la carte.
A l’aéroport, il est possible en partant de Cuba de changer de nouveau ses CUC contre des euros.
Mon Journal de Bord
Aujourd’hui, je change de piaule et me retrouve comme convenu dans une chambre privée, chambre bénéficiant d’un lit double et surtout d’un petit balcon. Quelle joie que de s’y poser et de regarder le spectacle de la rue. Ici à la Havana, il y a tout le temps du monde dans la rue. Quand je dis tout le temps, c’est vraiment à toute heure de la journée et de la nuit. C’est impressionnant.
La Havana n’est pas une ville dangereuse, du moins je me sens vraiment en sécurité. On peut se balader avec son téléphone portable ou son gros Reflex sans aucune crainte. Aucun sentiment d’insécurité, certainement dû à l’omniprésence de la police et des sanctions assez lourdes en cas de fautes. A Cuba, les touristes sont nombreux et font parti de l’économie du pays, il faut donc les bichonner.