Comment faire pour aller à Viñales ?
Pour ceux qui souhaitent aller à Viñales depuis La Havana, je récapitule les prix.
En bus : 12 CUC avec la compagnie Viazul (le terminal de La Havana n’est pas dans le centre-ville, ajoutez 2-3 CUC de taxi).
En taxi : Entre 8 et 15 CUC suivant vos talents de négociateur et suivant votre nombre.
Chauffeur privé : pour les gens pressés, il est possible de faire l’aller-retour dans la journée et d’avoir un chauffeur privé. Comptez un peu plus de 80 CUC (rentable si vous êtes plusieurs).
Les prix à Viñales
Pour la ballade en cheval, nous avons payé 5 CUC de l’heure et avons négocié une heure gratuite 😀
Possibilité d’acheter des cigares directement sur place. Compter 3 CUC par cigare, ça vaut le coup surtout que l’argent va directement du consommateur au producteur.
Le prix d’une casas particular à Viñales varie entre 20 et 25 CUC avec en supplément le petit déjeuner à 4 CUC et le diner à 6 CUC.
Le soir, je vous conseille d’aller boire un verre au Centro Cultural Polo Montañez sur la place centrale. 2 CUC l’entrée et à l’intérieur,vous pourrez écouter en live de la salsa et danser !
Des questions ? 😀
2 jours à Viñales
Plusieurs lecteurs m’ont conseillé d’aller passer un peu de temps à Viñales, vallée connue pour sa beauté et ses plantations de tabac. J’ai donc décidé de les écouter, et c’est avec mon pote Gal l’israélo-américano que je suis parti.
Après nous être renseignés, nous décidons d’y aller par nos propres moyens. Ça sera plus marrant que les cars aseptisés de touristes et surtout beaucoup moins cher. Nous nous rendons à la gare routière cubaine de la Havana « Astro » pour prendre un de ses vieux bus où règne la bonne humeur.
Malheureusement, au guichet, on nous refuse le droit d’acheter un ticket. Nous sommes au terminal pour Cubains et tous les bus sont réservés aux Cubains ou aux étudiants. On nous invite à prendre la compagnie « Viazul » ou « Transtur », compagnies de bus réservées aux pigeons étrangers. À Cuba, une grosse partie de l’économie est basée sur les touristes. Il n’est pas rare de voir des prix différents suivant le poids de notre porte-feuille. C’est le genre de truc qui peut énerver — moi ça me soule de payer 10 fois plus cher pour le même truc — mais bon après tout nous ne sommes que des touristes au niveau de vie tellement plus élevée.
Bref, on se fait recaler et on se fait alpaguer rapidement par les rabatteurs des taxis-collectivo. On accepte de faire le trajet La Havana — Viñales pour 12 CUC. Le prix du trajet avec la compagnie Viazul coute 12 CUC également. On apprendra qu’il est possible en négociant bien de faire La Havana — Viñales pour 8 CUC. Ça sera pour une prochaine fois.
Et nous voilà partis pour 2 heures et demie à l’arrière d’un pick-up. Nous arrivons à Viñales à l’aube, accueillis par un arc-en-ciel et une lumière de toute beauté.
Après une bonne nuit de sommeil dans une casa particular, nous décidons de visiter la vallée et ses plantations de tabac à dos de cheval. Nous sortons du village pour entrer dans la vallée. Au bout de 5 minutes à déambuler dans les champs, on rencontre José, un pur Cubain de la pampa, moustache épaisse, cigare au bec et chapeau de cowboy. C’est parti pour 5 heures de « caballo ». Notre guide ne peut s’empêcher de crier caballo (cheval en espagnol) toutes les 3 minutes.
Nous traversons des plantations de tabac et finissons par atterrir dans une hutte où sèchent les feuilles de tabac. Après nous avoir préparé un Mojito des champs, un autre cubain — qui aurait pu être le sosie officiel du premier — nous explique la fabrication des cigares et en façonne un devant nos yeux ébahis. Oui, nous sommes ébahis ! Je dirais même de l’ébahissement à l’état pur (Le Mojito commence à faire effet). Le cowboy attrape une feuille de tabac séché, et la roule de ses gros doigts. Le cigare prend forme et pour le solidifier, il utilise du miel en guise de colle, miel de la montagne qui ajoute une saveur particulière au cigare. Bref, on a devant nous un cigare 100 % naturel et il est temps de le goûter. Peut-on parler de goût d’ailleurs ? OK, l’odeur qui s’en dégage est agréable, mais une fois le cigare allumé, ça reste une grosse cigarette bien dégueulasse. Ça va, ça va, je déteste fumer. J’ai le droit de dire que c’est dégueulasse, non ?
Il est temps de rentrer. Notre cowboy nous a gardé le meilleur pour la fin. Un petit coin de paradis se cache au milieu de ce décor déjà féérique. On descend de nos chevaux et nous découvrons cet étang qui n’attendait que notre venue. Baignade au coucher du soleil, je n’aurai pas rêvé mieux pour finir cette balade.
Merci Cuba !
La vidéo du trip
Rien de mieux qu’une vidéo pour vous faire découvrir ce trip. Je vous donne même la recette du Mojito 🙂
Commentaires
Aaaaah bien vu Buena Vista Social Club!! 😉
Le mojito a l’air terrible!!!!! D’ailleurs, c’est marrant qu’ils mettent l’eau du puit, non gazeuse donc… J’ai noté tes diverses nouvelles animations, genre ton chapeau qui se déplace sur la carte, ça déchire! 😉
Hasta pronto capitano!
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Ahaha, perso, j’ai aucune idée s’il s’agit d’eau du puit ou pas. C’est juste que l’eau sortait d’un vieux bidon tout miteux !
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Malgré le Mojito tout me semble sympa 🙂
hola capitan!,
aunque no me guste mucho el ejercito es el que libero à los cubanos.
Merci pour tes images qui ont continué le voyage
que j’avais fait en 1969! j’ai coupé la cane à sucre planté du café avec des gars aussi burinés que celui de ta photo. Un vieux m’a dit: « avant je n’avais rien, maintenant j’ai presque rien mais la révolution m’a redonné la « dignité »
Bons voyages